Des chercheurs en sécurité ont découvert un malware qui cible les systèmes Linux et Windows et qui lance des attaques en déni de service. Un phénomène qui se développe et qui prend pour cible les serveurs.
Un malware a été découvert début décembre par le CERT (Computer Emergency Response Team) polonais et touche les systèmes sous Windows et Linux. Pour ce dernier, le malware mène une attaque par dictionnaire sur le port SSH. « Nous avons réussi à obtenir un fichier ELF 32 bits », expliquent les chercheurs dans un billet de blog. Cet exécutable fonctionne en mode daemon (en arrière-plan) et se connecte à un serveur de commande et contrôle (C&C) via un port et une adresse IP chiffrée, souligne les spécialistes. Lors de sa première connexion, le malware envoie des informations sur le système d'exploitation au serveur C&C pour recevoir des instructions.
« L'analyse montre que nous avons pu déterminer l'existence de 4 types d'attaques possibles, chacune d'entre elles mène une attaque DDoS sur des cibles définies », constate le CERT polonais. Une de ces attaques est l'amplification DNS, qui envoie une demande contenant 256 requêtes aléatoires ou déterminées à un serveur DNS. Ils constatent qu' « il existe aussi d'autres fonctions non activées qui sont probablement destinées à se servir du protocole HTTP pour réaliser une attaque DDoS ». Pendant l'exécution d'une attaque, le malware fournit des informations au serveur de C&C, comme la vitesse du processeur, la charge du système et la vitesse de connexion au réseau.
Une variante pour Windows
Une variante de malware DDoS existe aussi pour les systèmes Windows. Il s'installe comme le fichier « C : \ Program Files \ DbProtectSupport \ svchost.exe » et s'active comme un service à chaque démarrage du PC. A la différence de la version Linux, le malware Windows ne se connecte pas au serveur C&C en utilisant une adresse IP, mais avec un nom de domaine et sur un port différent. Cependant, le même serveur a été utilisé par les deux malwares, laissant à penser qu'ils ont été créés par le même groupe.
Pour les analystes polonais, « les pirates ont cherché à compromettre des ordinateurs avec un haut niveau de bande passante, comme les serveurs peuvent en proposer. C'est pour cela qu'il existe deux versions du malware. Les OS Linux sont très populaires sur les serveurs ». Cependant, il ne s'agit pas du seul malware conçu pour Linux. André Dimino, chercheur en sécurité de l'Université George Washington, a récemment découvert et analysé un bot malveillant écrit en Perl et visant un de ses honeypots (leurre) Linux. Les attaquants ont essayé d'exploiter une vieille faille PHP connue sous la référence CVE-2012-1823 et qui a été corrigée avec les versions 5.4.3 et 5.3.13 en mai 2012. Le chercheur a laissé son système vulnérable pour suivre les intentions des cybercriminels. Cela suggère que les cybercriminels visent les serveurs dont les installations PHP n'ont pas été mises à jour. Une fois le malware écrit en Perl déployé, il s'est connecté à un serveur IRC (Internet Relay Chat). Il télécharge ensuite des attaques pour des augmentations de privilège et un script pour générer des Bitcoins.
« L'analyse montre que nous avons pu déterminer l'existence de 4 types d'attaques possibles, chacune d'entre elles mène une attaque DDoS sur des cibles définies », constate le CERT polonais. Une de ces attaques est l'amplification DNS, qui envoie une demande contenant 256 requêtes aléatoires ou déterminées à un serveur DNS. Ils constatent qu' « il existe aussi d'autres fonctions non activées qui sont probablement destinées à se servir du protocole HTTP pour réaliser une attaque DDoS ». Pendant l'exécution d'une attaque, le malware fournit des informations au serveur de C&C, comme la vitesse du processeur, la charge du système et la vitesse de connexion au réseau.
Une variante pour Windows
Une variante de malware DDoS existe aussi pour les systèmes Windows. Il s'installe comme le fichier « C : \ Program Files \ DbProtectSupport \ svchost.exe » et s'active comme un service à chaque démarrage du PC. A la différence de la version Linux, le malware Windows ne se connecte pas au serveur C&C en utilisant une adresse IP, mais avec un nom de domaine et sur un port différent. Cependant, le même serveur a été utilisé par les deux malwares, laissant à penser qu'ils ont été créés par le même groupe.
Pour les analystes polonais, « les pirates ont cherché à compromettre des ordinateurs avec un haut niveau de bande passante, comme les serveurs peuvent en proposer. C'est pour cela qu'il existe deux versions du malware. Les OS Linux sont très populaires sur les serveurs ». Cependant, il ne s'agit pas du seul malware conçu pour Linux. André Dimino, chercheur en sécurité de l'Université George Washington, a récemment découvert et analysé un bot malveillant écrit en Perl et visant un de ses honeypots (leurre) Linux. Les attaquants ont essayé d'exploiter une vieille faille PHP connue sous la référence CVE-2012-1823 et qui a été corrigée avec les versions 5.4.3 et 5.3.13 en mai 2012. Le chercheur a laissé son système vulnérable pour suivre les intentions des cybercriminels. Cela suggère que les cybercriminels visent les serveurs dont les installations PHP n'ont pas été mises à jour. Une fois le malware écrit en Perl déployé, il s'est connecté à un serveur IRC (Internet Relay Chat). Il télécharge ensuite des attaques pour des augmentations de privilège et un script pour générer des Bitcoins.
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